Candide
1.L’esclave semble accepter son sort
Ex : « j’attends mon maître »
-->Aucune signe de révolte, il semble avoir été « apprivoisé » et reste passif face à cette inégalité
2.L’esclave explique en toute neutralité sa condition
Il raconte sans sentiment, d’une façon purement didactique ses conditions de vie, ce qui doit horrifier le lecteur face à cette telle absence d’humanité.
Ex : « On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois dans l’année. Quand nous travaillons aux sucreries et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main, quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe, je me suis trouvé dans les deux cas »
-->Il n’y a pas de trace d’émotion, c’est comme une banalité pour lui et que ses punitions sont normales.
3.Le récit écrit dans un registre pathétique entraîne la réaction du lecteur
Ex : « Ô Pangloss ! s’écria Candide, tu n’avais pas deviné cette abomination »
--> Candide est ému et horrifié de l’esclavage avec ce « Ô » qui traduit souvent une forme de pitié, c’est un sentiment qui doit être partagé par les lecteurs.
II- Une ironie au service de la critique de cette pratique
1. Une ironie permettant d’éviter la censure tout en accentuant les méfaits de cette pratique
Ex : « le fameux négociant »
--> Antiphrase, « fameux » voulant signifier que l’esclavagiste a du mérite, et est rendu célèbre par cette déshumanisation.
2.Attaque de la part de Voltaire contre l’hégémonie du vieux continent
Ex : « C’est à ce prix là que vous mangez du sucre en Europe »
--> Relation entre l’esclave et le sucre assez horrifiante, des vies humaines sont maltraitées afin de satisfaire les plaisirs des Européens, le mot « prix » a ici une signification très importante, il signifie aussi bien celui du sucre que celui de l’esclave.
3.Des volontés religieuses quelques peu défaillantes
Ex : « Nous