; les catastrophes naturelles, d'abord sous la forme du séisme de Lisbonne, fait historique survenu en novembre 1755 qui avait beaucoup impressionné les imaginations de l'époque ; enfin sous celle de la tempête et du naufrage qui l'accompagne souvent. • Dans Candide, Voltaire dénonce de nombreux travers de la société de son temps : l'esclavage ; l'oisiveté et la non productivité de noblesse (il aborde également ce sujet dans sa Lettre sur le commerce) ; l'Inquisition, l'hypocrisie et le fanatisme religieux... • NB : vous pouvez aussi évoquer la « querelle » entre Voltaire et Leibniz. Double degré de lecture : amusant de lire des phrases qui reprennent toujours la même idée (« tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ») => mais référence, critique du philosophe allemand. B- L'ironie • L'ironie est l'art de dire le contraire de ce que l'on pense, de se moquer de quelqu'un ou de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur ou un interlocuteur. De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l'ironie afin de dénoncer, de critiquer les travers et les vices de la société ou de comportements. => L'ironie est omniprésente dans Candide : • « Comment on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé » (Voltaire a subi l'autodafé + à la fin du chapitre, la terre tremble). • Guerre : « boucherie héroïque », « Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées ». • Dans le chapitre VI, Candide et Pangloss, pour des raisons dérisoires, sont conduits « séparément dans des appartements d'une extrême fraîcheur, dans lesquels on n'était jamais incommodé du soleil ». Comprenons que Voltaire désigne ici le cachot ! ∆) L'ironie invite donc le lecteur à être actif pendant sa lecture, à réfléchir et à choisir une position. L'auteur d'un apologue parsème ainsi son texte d'éléments qui doivent