Capital relationnel
L’enracinement est le processus (ou l’état) de constitution de réseaux relationnels (formels ou informels) par lequel le dirigeant arrive à s'affranchir, au moins partiellement, de la tutelle de son conseil d'administration et de ses actionnaires.
En cherchant à se constituer des réseaux relationnels, le dirigeant accroît son capital social8. L’entreprise en bénéficie à travers, soit de meilleures performances commerciales (le dirigeant obtient plus facilement des commandes grâce à son réseau relationnel), soit un meilleur climat social et une plus grande productivité du personnel (le dirigeant jouit d’une forte légitimité interne et a une connaissance approfondie de son entreprise et de son système organisationnel), soit encore une meilleure coordination tant interne qu’externe.
Le capital relationnel constitue donc une des principales stratégies d’enracinement des dirigeants.
Question 4
Un capital relationnel se définit comme des ressources issues des réseaux de relations personnelles et professionnelles.
Les changements structurels d'envergure notamment l'orientation accrue vers des designs organisationnels fluides les besoins croissants en termes d'information et d'acquisition des connaissances, l'amélioration continue et le renforcement de l'intégration des clients, des fournisseurs et des concurrents impliquent que les entreprises développent un capital relationnel et le considèrent comme une compétence distincte. Le capital physique, le capital financier et le capital humain sont désormais insuffisants. Le capital relationnel joue aussi sur la création et le succès des alliances stratégiques. Les bons partenaires se trouvent généralement par le biais des contacts sociaux ou professionnels. Plus une entreprise crée d'alliances stratégiques, plus elle en développera à l'avenir. Corning, un fabricant de verre américain, par exemple, a évolué vers ce qu'il appelle « un réseau d'alliances ».
Le capital relationnel réduit les chances de