Capital
L'exemple français s'impose par ses caractéristiques fortes : un territoire toujours largement polarisé par la capitale, "ville-monde" qui accapare à l'échelle nationale la quasi-totalité des services de haut niveau. Centre unificateur et organisateur du pays (avec des conséquences dans des domaines aussi importants que celui de la construction des réseaux de communication), Paris a tiré profit d'un maillage administratif qui a atomisé les services de second niveau sur une multitude de chefs-lieux départementaux. Depuis une trentaine d'années cependant, le développement de l'échelon régional accompagne le renforcement progressif et incomplet de certaines métropoles de province.
A l'inverse, on peut prendre l'exemple d'un autre grand État européen comme l'Italie, l'Allemagne ou d'un État au territoire moins étendu comme les Pays-Bas. Ils présentent un réseau urbain à l'allure très différente, caractérisé par la dispersion des fonctions de commandement entre plusieurs métropoles complémentaires.
Les villes sont donc reliées entre elles par des axes de communication, souvent multimodaux, sur lesquels circulent des flux de marchandises et d'hommes. L'analyse de cartes, à l'échelle européenne et française, permettra de faire comprendre aux élèves comment ces grands axes de communication et les carrefours qui y sont liés contribuent à structurer l'organisation de l'espace, tout en étant soumis à des contraintes naturelles et politiques : tracés des rivages et des frontières, obstacles orographiques ou géopolitiques, etc.
Les capitales européennes sont ainsi au nombre de 27 et on peut dire que certaines jouent un rôle majeur dans l’espace européen.
L’Union