capitalisme
Pour Fernand Braudel, il convient de distinguer « Le capital, réalité tangible, masse de moyens aisément identifiables, sans fin à l'œuvre; le capitaliste, l'homme qui préside ou essaie de présider à l'insertion du capital dans l'incessant processus de production à quoi les sociétés sont toutes condamnées » et le capitalisme qui est « en gros (mais en gros seulement), la façon dont est conduit, pour des fins peu altruiste d'ordinaires, ce jeu constant d'insertion »
Les grands principes
Etat gendarme (régalien)
Individu est propriétaire des moyens de production capitaux)
Libre échange
Auto régulation Offre demande
Liberté d’entreprendre (profit)
Le capitalisme n’a jamais été poussé à l’extrême (Théorie non complètement respectée)
Car :
Présence d’entreprises publiques ou à capitaux publics
Taux de prélèvement de 35 à 45 % du PNB
Des marchés non réellement concurrentiels
Existence du Smic (salaire minimum imposé par la loi)
Redistribution importante
Certains prix soumis à autorisation de l’autorité de tutelle
La Critique du capitalisme
En économie capitaliste, la production stagne, non pas quand la satisfaction des besoins l'impose, mais quand la production et la réalisation du profit l'exigent
La production capitaliste n'est pas une production orientée vers la satisfaction des besoins mais plutôt vers la valorisation, l'accroissement du capital, au lieu de servir à l'élimination de la misère des masses
Les crises sont en quelque sorte un mécanisme régulateur du fonctionnement du capitalisme. La dévalorisation et la destruction de masses de capital c'est-à-dire de marchandises et de moyens de production, préparent un nouveau départ de l'accumulation, un nouveau cycle. Mais ce nouveau cycle ne peut être la simple répétition du cycle précédent. La crise accentue la concentration, la monopolisation en même temps que s'élargit le marché national et mondial. En apportant une solution immédiate au