Caractéristique des romans d'amélie nothomb
Amélie Nothomb est un auteur qui possède une certaine "continuité" lorsqu'elle écrit. En effet, lorsque nous lisons ses romans, nous remarquons qu'ils possèdent tous de nombreuses similitudes les uns des autres. Il est pratiquement indispensable de lire plusieurs de ses livres pour comprendre ce phénomène parce qu'il est difficile d'établir ce lien autrement.
Cet auteur a des thèmes de prédilection lorsqu'elle écrit, soit la vérité, la notion du bien et du mal, l'amour et la beauté, la laideur. Selon elle, "les vérités sont celles qu'il vaut mieux taire et l'amour tourne vite à la folie." Ces thèmes sont présents dans le roman Mercure, mais également dans la majorité de ses romans. (ex. Hygiène de l'assassin, Attentat, Le Sabotage amoureux, etc.)
Sans écrire des romans totalement autobiographiques, Amélie Nothomb s'inspire souvent d'elle-même pour écrire ou peut même carrément se mettre en scène. Par exemple, dans Hygiène de l'assassin, elle a révélé dans plusieurs entrevues que les opinions du personnage de Prétextat Tact sont les siennes. Dans Mercure, elle se base sur son vécu et ses opinions pour traiter de la beauté, du Japon, de la Chine, etc. L'auteur raconte aussi sa propre histoire dans Stupeur et tremblements alors qu'elle travaillait dans une multinationale au Japon. Le Sabotage amoureux traite également de ce qu'a vécu Amélie Nothomb pendant son enfance.
Amélie Nothomb a tendance à l'abstraction des lieux. En effet, elle situe rarement le lecteur dans ses romans. Elle invente des noms de lieux, change la fonction de ceux-ci, etc. Par exemple, les noms Mortes-Frontières, Tanches et Noeud utilisés dans Mercure ne représentent pas de véritables endroits. De plus, elle fait souvent des jeux de mots avec les noms qu'elle invente. Elle a également un don: celui du titre. Chaque titre souvent étrange est une invite à la lecture. Souvenons-nous parmis tant d'autres de Hygiène de l'assassin, Antéchrista, Acide