Carmen
CARMEN
Don José est passionnément uni à Carmen, car il n’a d’yeux que pour elle. Il l’aime tellement qu’il la veut rien que pour lui. Son trait possessif se fait marquer par sa très grande jalousie; il est prêt à éliminer tout ce qui peut compromettre sa relation avec Carmen. Lorsque d’autres hommes tournaient autour de Carmen, cela lui faisait «monter le rouge à la figure» (chapitre III, p.80). Cette métaphore n’est pas la seule qui démontre sa dangereuse jalousie, car il dit : «…l’idée me vint trois ou quatre fois d’entrer dans le patio, et de donner de mon sabre dans le ventre à tous ces freluquets qui lui contaient fleurettes» (chapitre III, p.80). La parabole «se sentait plus fort qu’un géant» (chapitre III, p.102) montre à quel point il est prêt à braver les pires ennemis. L’un d’eux est Garcia Le Borgne, l’amant de Carmen. Don José tue Garcia par simple jalousie, toujours dans le même but de garder Carmen que pour lui : «Nous ne pouvions vivre ensemble. J’aime Carmen, et je veux être seul» (chapitre III, p.102). D’autre part, Don José veut vivre le reste de sa vie avec Carmen. Certains signes le prouve : «j’ai vu plus d’une fois dans du marc du café que nous devions finir ensemble» (chapitre III, p.103), «jure-moi une chose : c’est que tu vas me suivre en Amérique» (chapitre III, p.107), «Changeons de vie, Carmen…Allons vivre quelque part ou nous ne serons jamais séparés» (chapitre III, p.108). Le dénouement du récit montre Don José qui tue Carmen, car elle ne veut pas le suivre en Amérique. Sachant qu’il se fera pendre pour tous les crimes qu’il a commis, il sait qu’il retrouvera Carmen après sa mort. La phrase de Carmen le démontre bien : «Je te suis à la mort, oui, mais je ne vivrai plus avec toi» (chapitre III, p.110). Ainsi, Don José est passionnément en amour avec Carmen puisqu’il est prêt à faire l’impossible pour elle. On constatera qu’il existe un autre aspect de liaison passionnée chez Don José, qui a su nous montrer