Carnaval martinique
Origine
C’est au XVIIème siècle que nous trouvons les origines de notre Carnaval avec les cavalcades et mascarades bruyantes et joyeuses qui se produisaient sous le Gouverneur Du Parquet à certaines occasions..
Dès les premiers temps de la colonisation, les manifestations carnavalesques ont lieu dans l’Ile. Plus tard, ce déferlement sera interdit jusqu’en 1850 où Saint Pierre sera l’épicentre de l’explosion carnavalesque.
Au début, il s’agissait de fêtes organisées en l’honneur du Gouverneur Du PARQUET et de sa femme Marie BONNARD. Cavalcades et mascarades se terminaient au château de l’Habitation « La Montagne » à Saint Pierre, résidence du couple et lieu de gouvernement de l’Ile.
Le Carnaval se manifeste aussi chez les esclaves par imitation des maîtres. Dans leur quartier (rue Case-nègre), ils créent ainsi un Carnaval spécifique en y introduisant tambours, danses et croyances africaines.
Les effigies
Le Carnaval est placé sous l’autorité du roi du Carnaval, « Sa Majesté Vaval ». C’est un mannequin en bois, le plus souvent satirique, à l’effigie d’un politicien, d’un personnage en vue, ou d’une institution qui a marqué l’actualité de l’année. Il est promené dans toutes les rues en tête d’une foule en liesse et rythme les festivités du Carnaval. Le Vaval2013 représente l'image de deux hommes, dont l'un voilé, avec une bague aux doigt le « mariage pour tous » avec une coupe de pesticide longtemps utilisé en Martinique le chloredéconne.
Aux côtés de Vaval défile une véritable cour Les reines du Carnaval somptueusement habillées, élues dans les différentes communes de l’Ile. Chaque commune élit une mini-reine (fillette entre 5 et 12 ans), une reine et une reine-mère (femme de plus de 60 ans).
Les hommes et femmes d’argiles qui s’enduisent le corps de terre glaise et stoppent leur marche silencieuse pour ressembler à des statues Les neg gwo siwo sont des éléments subversifs du carnaval. Ils chahutent et