Carnet de lecture
14 est un roman de jean Echenoz paru en 2012, qui traite de la première guerre mondiale et cela en s’inspirant de carnets de lecture de guerre d’un soldat de guerre ainsi que d’ouvrage historiques et de classiques de la littérature sur la grande Guerre d’écrivains ayant participé au conflit tels que Civilisation de Georges Duhamel ou ou encore Feu d’Henri Barbusse. Ce roman se base donc sur un fond historique et se présente sous forme de fiction, mettant en scène des personnages fictifs.
En ce qui concerne le roman, j’ai bien apprécié le réalisme de la description des évènements. En effet ce roman nous renseigne sur différents aspects de la guerre, tels que les conditions de transport des soldats qui manquent de confort. A leur arrivée en Ardennes, la nourriture se fait rare et les paysans locaux profitent des évènements pour élever le prix du vin jusqu’à le rendre inaccessible. Cette information est donc une première critique des paysans non engagés à cette époque. Plus loin encore, on découvre que le médecin Monteil de par sa notoriété arrive a muter Charles d’infanterie passant du front à l’air, après une demande de son amante Blanche qui souhaite lui faire eviter le pire et qui vient de découvrir qu’elle est enceinte. C’est ainsi que Echenoz nous montre un exemple d’inégalités étant donné que les relations du médecin ont permis à Charles de changer d’infanterie. Nous sommes également informés à propos des conditions de vie dans les villes ou la vie était devenue chère et ou les femmes comme les enfants ,qui n’allaient pas à l’école, travaillaient pour subvenir à leurs besoins ; et de la classe sociale des soldats majoritairement prolétaires.
Dans ce roman plusieurs évènements m’ont marqué dont la confrontation aérienne entre Charles accompagné d’un autre pilote et des adversaires. En effet cette scène nous met en suspens, plusieurs issues étant possibles. Cet effet se renforce quand le pilote français est touché à