Cas alazard et roux
Abattoirs du pays d’Arles
I- Première partie 1-1. Diagnostic externe
Eléments factuels :
Le marché des abattoirs est un marché concentré, peu d’acteurs sont en jeu en revanche il y a beaucoup de filières, il y a de nombreux agents économiques. L’offre est dominée par des grands groupes comme Bigard, Terrena, SVA Jean Rozé ou Kemené. Les abattoirs travaillent avec des marges faibles et on observe un véritable phénomène de course à la croissance. La concurrence est âpre, Bigard souhaite tripler son chiffre d’affaires. Le marché est atomisé, seulement 60 des 264 abattoirs traitent plus de 10 000 tonnes par an, pour les 210 restants, la stratégie est de se regrouper pour survivre aux couts.
La grande distribution est aujourd’hui le premier circuit de distribution des abattoirs. Les hôtels et restaurants, les boucheries artisanales font aussi partie de la demande finale. Mais les restaurants proposent de la viande surgelée, beaucoup plus facile à gérer que la viande fraiche.
Un embargo à été posé sur la viande provenant des Amériques (Nord et Sud).
Les événements sanitaires des 20 dernières années ont affectées le secteur et on observe une diminution de la consommation de viande depuis les années 1960 et 1970. Au contraire, de nos jours les foyers consomment de plus en plus de viande préparée (plats cuisinés).
Diagnostic externe : | Opportunités | Menaces | Offre produit | | Insuffisance de l’offre due aux crises sanitaires | Structure de l’offre | | 265 abattoirs en 2008 dont 204 traitant moins de 10 000 tonnes par an. | Principaux concurrents | Etablissements de petite taille permettent d’éviter les longs déplacements pour les animaux | 4 acteurs détiennent entre 60 et 70% du marché. | Demande intermédiaire | Grande distribution le 1er circuit de distribution | | Demande finale | Nombre de boucheries / charcuteries reste constant entre 1993 et 2007. | Moins de viande consommée, plus de poissons et plats