cas biomilitant
1. Au niveau des argiculteurs
Pour ce qui est des agriculteurs, nous pouvons assimiler le bio-militantisme à l’agro écologie. Les moyens principaux de la pratique de l'agroécologie sont :
Le travail du sol respecte sa structure, son ordre naturel.
La fertilisation se fait au moyen des engrais verts et du compostage. Il s'agit d'une véritable nourriture pour les sols. Ces moyens, peu coûteux, peuvent être utilisés par les paysans les plus pauvres.
Sélection des variétés les plus adaptées aux terres cultivées, espèces locales reproductibles localement qui permettent une véritable autonomie.
Économie et optimisation de la consommation d'eau et de l'irrigation par une meilleure compréhension de l’équilibre terre/eau.
Source d'énergie mécanique ou animale pour éviter le gaspillage d'énergies et les équipements coûteux, sans nier le progrès mais en l'ajustant aux réalités.
Aménagements pour lutter contre l'érosion des surfaces (diguettes, microbarrages, digues filtrantes) et utiliser les eaux de pluie, recharger les nappes phréatiques.
Reboisement des terrains non utilisés pour produire des sources de combustibles, l’art et l’artisanat, la nourriture humaine et animale, la régénération des sols.
Pédagogie adaptée aux acteurs de terrain.
L’agroécologie est un outil de développement rural dans les pays pauvres. Elle représente une vraie alternative aux systèmes de production dit conventionnels dans les pays en développement. En effet, a prise en compte de cet équilibre entraîne une meilleure capacité de résistance des cultures aux conditions difficiles : épisodes de