Economique : Bonne Maman appartient au Groupe Andros. Naissance : après-guerre, avec la confection de pots de confiture de Prunes. Un micromarché à l’époque où les femmes faisaient encore la confiture à la maison. Notoriété exceptionnelle de la marque. Marché d’origine : la confiture. Elle détient 35% du marché. La marque compte 52 références de confitures (dont la fraise et l’abricot, les best-sellers), 30 de biscuits et pâtisseries et 24 de desserts. Nouveaux marchés : biscuits (1997), produits frais (2008)… La plupart des nouveautés passent le cap stratégique des 2 ans. Segment des «desserts pour adultes» : Bonne Maman occupe la 2ème place, derrière La Laitière (Nestlé). Les Français dépensent près de 200 millions d’euros en produits de la gamme. Groupe Andros : portefeuille de marque : compotes et jus de fruits Andros, confitures Bonne Maman, environ 10% du chiffre d’affaires, et les gâteaux. Ligne stratégique : réveiller l’enfant qui sommeille en tout gourmand. Les études de marché et les réunions de consommateurs ne sont pas systématiques. Positionnement : original «fait maison» de la marque, « les recettes d’autrefois ». Ce positionnement haut de gamme de la marque l’autorise à pratiquer des prix bien plus élevés que la concurrence. Packaging : reconnaissable entre tous. Pot de confiture Bonne Maman, inchangé depuis quarante ans, une étiquette blanche comme celle que nos grands-mères collaient sur leurs bocaux après avoir écrit «Mirabelles, juillet 1965», le couvercle à l’imprimé vichy qui permet de repérer la marque dans les rayons surchargés des hypers en quelques secondes. Rouge à l’origine, ce motif change de couleur pour aider le consommateur à différencier les gammes : violet pour les desserts…, bleus pour les sablés… Tous biscuits pâtissiers confondus, le kilo de Bonne Maman coûte près de 11 euros, contre 7 euros seulement pour le reste du linéaire. Au rayon desserts frais, les desserts de la marque sont en moyenne 2 fois plus chers que les autres :