Cas du maroc la population marocaine et la crise financière.
L'effet global sur la population marocaine sera très limité pour ne pas dire marginal. Car on ne voit pas en quoi la population marocaine, qui lutte pour joindre les fins des mois, serait affectée par les évolutions ou la disparition totale de la bourse de Casa ou par l’effondrement de telle ou telle banque?
1) La crise est bénéfique pour l'immobilier :
Les opérateurs spéculateurs seront le plus affectés par la crise. La fièvre dans la construction et l'immobilier va retomber et les prix vont baisser pour se stabiliser à un niveau raisonnable. Les ménages marocains découragés par la spéculation immobilière pourraient, enfin, acquérir leur bien à des prix supportables.
Heureusement que les crises n’ont pas que des inconvénients, elles arrivent pour rappeler les différents acteurs à l’ordre. On ne peut pas faire n’importe quoi, n’importe quand et n’importe où sans en subir les conséquences. Dans l’immobilier, sous l’effet de la spéculation, les prix de l’immobilier, de qualité médiocre, ont atteint et même dépassé le niveau en vigueur en Europe.
Tout le monde au Maroc se demande d’où viennent les capitaux ? Et pourquoi payer un bien dix plus cher par rapport à sa valeur réelle? Même les cadres de l’administration ou des entreprises privées arrivent à peine à acquérir un appartement minuscule destiné initialement aux habitants des bidonvilles.
2) Les transferts des RME, (résidents marocains à l'étranger)
Les RME transfèrent chaque année plus de sept milliards de dollars pour soutenir leurs familles et financer leurs projets concentrés principalement dans l'immobilier.
A cause de la dégradation du pouvoir d'achat en Europe, on pourrait s'attendre à une stagnation, mais les transferts vont continuer à alimenter la balance des paiements et demeureront la première source de devises pour le Maroc.
3) Hausse des prix des matières premières
Le Maroc est le premier exportateur mondial du