Management :
Cas « Le groupe Kee Free »

1. Analysez le problème auquel se trouve aujourd’hui confronté le dirigeant du groupe Kee Free.

Le groupe Kee Free est à l’origine, en 1960, une petite PME familiale spécialisée dans les confiseries (chocolat, bonbon, etc.). Au fil des ans, elle se transforme en une véritable industrie dont la clientèle s’est étendue à la grande distribution. Kee Free emploi plus de 500 salariés.
Composé d’actionnaires, la société anonyme qu’est devenu Kee Free brasse un chiffre d’affaires de plus de 742 millions d’euros.

Mais, à la lecture des documents, on observe que Luc Leroy, dirigeant du groupe Kee Free, est confronté à un problème. En effet, en plus de la finalité économique de l’entreprise qui est de toujours garder un certain monopole dans le domaine de la confiserie, de développer ses parts de marché, de fidéliser sa clientèle et de lancer de nouveau produits, le groupe Kee Free a voulu ajouter une finalité sociale pour son entreprise.
En effet, cette nouvelle finalité a pour but l’augmentation du bien être de ses salariés. Pour ce faire, Luc Leroy propose à ses salariés des services liés à la vie privée tels qu’un mini club destiné aux parents de petits enfants qui n’auraient pas la possibilité de les faire garder autre part ainsi que deux assistantes sociales qui permettent une meilleure harmonie au sein de l’entreprise.
Là où Luc Leroy est confronté à un problème, c’est avec les différents actionnaires (du Fond de Pension Capital et Investissement du Crédit Lillois qui ont intégré le capital en 2006). En effet, ceux-ci remettent en cause ces investissements coûteux. Ces derniers perçoivent les investissements réalisés comme des coûts qui diminuent les dividendes (recette) qui leur sont versé.

Le but des actionnaires étant de gagner le plus de dividendes possibles et rentabilisé le capital investi, ils veulent donc faire pression sur le dirigeant pour que celui-ci change sa politique et se concentre sur la