Cas le devoir
Aujourd’hui, trois journaux se partageant 90% du marché. Le Journal de Montréal étant le plus performant, avec 42% des parts de marché soit 16 points devant son concurrent le plus proche.
Fort d’une équipe de journalistes réputés, le devoir voit malgré tout, sa part de marché stagner à 5% depuis près de 30 ans, entrainant, année après année des déficits toujours plus importants. Que ce soit sur le plan du marketing, du mangement ou encore de la communication ou sur celui de la logistique pure – distribution, impression… – le journal ne connaît que des problèmes. Il semble que son seul atout soit ses journalistes.
Le Devoir de 1987 donne l’impression de ne maîtriser que l’aspect journalistique de son activité en négligeant d’autres domaines pourtant indispensables au bon fonctionnement de tous journaux. Nous pensons que si les actions de marketings et de communications, pêchent, cela est dut à des carences de gestion interne. En effet, le rôle et les actions du directeur, en particulier sa gestion au jour le jour de l’entreprise, ne calquent pas avec les besoins d’un quotidien aux ambitions telle que celle du Devoir. L’enjeu étant de redéfinir la fonction et les actions du directeur de manière à en refaire un leader d’opinion ainsi qu’un dirigeant respecter. De cette façon, les équipes travailleront mieux et rempliront leurs objectifs, ce qui à terme permettra d’assurer la pérennité du journal. L’entreprise a les ressources nécessaires à sa survie, il faudra les mettre en œuvre tout en restaurant les valeurs que Bourassa avait mise en place à la création