Cas nespresso
Le jour où a débuté la guerre des capsules de café
MICHEL DE GRANDI
223 mots
30 mars 2011
Les Echos
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Français
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Dans son édition du 2 avril 2010, « Les Echos » titraient en une sur ces entreprises qui partaient « à l'assaut de la forteresse Nespresso ». Le café en dosette, c'est le coup génial du géant suisse, tellement époustouflant qu'il en est devenu un cas d'école pour les étudiants en marketing. Pendant des années, la firme de Vevey a caracolé seule sur ce marché avec une croissance moyenne annuelle de 30 % depuis 2000. A côté des gammes de capsules qui se sont étendues et dont le goût est devenu de plus en plus subtil, un marché s'est créé avec les machines dont la plupart sont relookées par des designers.
Fondée en 1986, la filiale de Nestlé a réalisé l'an dernier 3,2 milliards de francs suisses de chiffre d'affaires, pour une part de marché mondial du café portionné de 19,7 %. L'attaque l'an dernier est venue d'un ancien dirigeant de la filiale, Jean-Paul Gaillard, puis très vite de l'américain Sara Lee (Maison du Café). En un an, la bataille n'a cessé de s'intensifier à mesure que le nombre de fabricants de dosettes compatibles a augmenté. Nestlé avait pourtant déposé près de 1.700 brevets pour se protéger.
Document ECHOS00020110330e73u00016
Les ambassadeurs
Rolex et TAG Heuer ont été les premiers, dans les années 1970, à faire appel à des égéries. Depuis une dizaine d'années, la quasi-totalité des marques de haute horlogerie s'associent aux stars de Hollywood, aux champions sportifs et aux mannequins en vogue. « L'homme aura toujours besoin d'un reflet idéalisé de lui-même dans lequel il pourra projeter ses besoins inassouvis » , commente Lucie Courvoisier. À l'instar de George Cloney, chez Omega et Nespresso, ou Maria Sharapova chez TAG Heuer et Nike, les personnalités les plus bankable signent des contrats avec