cas PESTEL
Le low cost est-il l'avenir de l'économie ?
Cela dépend du secteur, est-on tenté de répondre.
Dans l'aérien, les compagnies à bas coûts sont désormais un acteur bien installé dans le paysage des vols moyen-courrier : elles représentent aujourd'hui 38 % du trafic passager intra-européen.
Une proportion qui pourrait osciller entre 45 % et 53 % à l'horizon 2020, selon une étude du cabinet York Aviation.
Réalisée à la demande de l'Association européenne des compagnies à bas prix, cette étude doit être prise avec précaution.
Cependant, ses prévisions, qui tablent sur une croissance du low cost moindre que par le passé, n'apparaissent pas irréalistes.
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Low cost1, bas coûts ou encore bas prix est un modèle d'entreprise caractérisé par une proposition de prix attractifs aux clients contre une offre de produits manufacturés et de services réduite à l'essentiel. Cela repose, par rapport à un commerce traditionnel, sur : la réduction de coût d'exploitation, des services annexes (ou bien proposés contre un supplément de tarif), la simplification maximale des procédures d'entreprise (dits process en anglais), et une pression plus forte sur les personnels (salaires, productivité)2,3,4.
La démarche du low cost est l'inverse de celle de la montée en gamme.
Le low cost est