cas pratique dip
La situation est international au regard de l'ordre juridique français à raison des différents éléments d'extranéité qui la caractérisent, la société Italienne Manos basée à Milan et la société française Lupha basée à Lyon. La situation est même objectivement internationale en ce sens qu'elle serait reconnu comme internationale par tout ordre juridique qui l'envisageait. La situation semble également avoir un caractère privé puisqu'elle n'implique notamment aucune personne publique agissant dans l'exercice des ses prérogatives de puissance publique mais implique exclusivement des sociétés privées qui entrent en conflit à l'occasion de l'exercice de leurs activités commerciales respectives. Au regard de la situation, on est bien en matière de droit internationale privée.
II- Le conflit de juridiction
A- La hiérarchie des normes
En France, il existe une hiérarchie des normes qu'il convient de respecter. L'article 55 de la constitution affirme la supériorité des conventions ratifiées sur la loi interne ''Les traités ou accords régulièrement ratifiées ou approuvé ont, dés leur leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie''. Précisant également l'articulation entre le droit de l'union européenne et le droit national des États membres, la cour de justice des communautés européennes, devenue Cour de justice des communautés européennes, devenue Cour de justice de l'union européenne, a posé le principe de primauté du droit communautaire sur le droit interne des États membres (CJCE 15 juillet 1964 arrêt Costa/Enel, CJCE 5 février 1963 arrêt Van Gend en Loos). Il convient dés lors de se demander au préalable s'il existe une convention international ou une norme communautaire applicable à la question de la compétence envisagée.
B- Le test d’applicabilité des textes internationales
Il convient de voir si