Cas Ryanair

Première partie : Analyse de la situation de l’entreprise
1. Selon M. Porter, une entreprise, pour chacun de ses domaines d'activité stratégique (DAS) doit opter pour l’une des trois stratégies génériques suivantes, si elle veut gagner et conserver un avantage concurrentiel : domination par les coûts, différenciation, focalisation.
L’entreprise doit se focaliser sur une seul de ces trois stratégies et faire en sorte d'en optimiser sa maîtrise pour développer un réel avantage concurrentiel.
La stratégie de domaine utilisé par le groupe Ryanair est la stratégie de domination par les coûts.
En effet, l’entreprise mène une politique de réduction des coûts en tirant les salaires vers le bas, en réduisant au maximum le temps d’immobilisation dans les aéroports et en facturant aux clients des frais en tout genre. Ainsi, l’offre est moins élevé que celle de ses concurrents, cependant Ryanair qui attire sa clientèle par des prix imbattables, ajoute par la suite de multiples frais supplémentaires tels que le paiement en carte de crédit (2€), l’enregistrement uniquement sur Internet (6 euros), les boissons et la nourriture (le Pepsi est à 2,50€, le sandwich est à 7€). Le groupe rémunère les pilotes par « temps de vol prévu », pour les hôtesses et stewards, le temps passé à préparer l’avion ou au nettoyage n’est pas comptabilisé, de plus la location des uniformes, le paiement des repas et la formation obligatoire de 3000euros se fait à la charge des pilotes.

2. A partir d’enquêtes en entreprise, R. Likert, a mis en évidence les quatre styles de direction qui caractérisent les dirigeants. Il préconise le management participatif. Ses quatre styles sont :
Style autoritaire exploiteur
Style autoritaire paternaliste
Style consultatif
Style participatif
Le style de direction qui ressort du manager de Ryanair est le style autoritaire exploiteur. Effectivement, il tire les salaires des employés vers le bas, réduit au maximum leur nombre, ne prend