Centre de cas

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VeriFone : l'entreprise virtuelle incarnée
Cas produit par Catherine LEBRUN sous la direction du professeur Richard DÉRY1.

Dès sa création en 1981, VeriFone a décidé de faire tout autrement : pour le leader mondial du créneau prometteur des systèmes d’automatisation de transactions monétaires, esprit d’innovation, anticonformisme, dynamisme et structure virtuelle2 ont été les ingrédients d’une recette à succès. Un succès qui attire l’attention et qui fait beaucoup jaser, car l’entreprise s’est moulée dans un processus de virtualisation dont elle est très fière, et qui lui vaut, à répétition, le titre de «first virtual organization3». Être virtuelle ou ne pas l'être, seul moyen, selon la direction, d’être plus efficace que la concurrence et de s’imposer sur le marché du mouvement de l’argent, dont les possibilités ne cessent de croître. Qu’on en juge par les données des analystes : pour la seule année 1994, pas moins de 9,2 milliards de transactions par carte de crédit se sont conclues, et 57 milliards par voie de chèque4. On imagine aisément l’attrait que peut représenter un tel bassin de possibilités! Pour VeriFone, rien de moins que la part du lion : avec une part de marché frôlant les 80 %, elle est décidément le numéro 1 mondial en matière de terminaux de paiement, ces fameux petits appareils où l'on glisse les cartes de débit et de crédit pour procéder à l’autorisation de la transaction, et dont la vue nous est maintenant très familière. Il y en a pratiquement partout : boutiques, restaurants, banques, hôtels, etc., ils se multiplient à un rythme effréné. C’est tout le commerce en général qui vit une mutation technologique.
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En plus d'une documentation de type traditionnel, l'auteur utilise abondamment comme sources d'information, des sites Internet qui ont été modifiés depuis la rédaction du cas. Certaines sources sont donc parfois difficiles à consulter. (http://www.inc.com) Tiré de Inc. Online, Running a Virtual