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Economie : le marché du blé

Depuis de nombreuses années le blé est un véritable pilier de l’alimentation humaine. En effet, avec le mais et le riz, il représente l’une des trois céréales les plus consommées par l’homme.
Cependant, on remarque depuis plusieurs années que le marché du blé est en constante croissance mais avec des réserves de plus en plus faibles et une forte volatilité des prix.

I - Le fonctionnement du marché

Le marché du blé connaît depuis de nombreuses années une hausse de la consommation très importante. Grâce au développement, à la croissance démographique de certains pays et à une évolution des comportements, ce marché connaît un accroissement de la demande. Si l’on observe le dernier demi-siècle, on peut constater qu’elle a été multipliée par 4. En effet, en 1946 la consommation mondiale de blé était d’un peu moins de 150 millions de tonnes alors qu’elle était de plus de 600 millions en 2005.

Pour l’offre on observe également une progression de la production mais elle n’est pas aussi importante. En effet la diminution des terres cultivables et l’influence des facteurs climatiques sur la production freinent l’offre. Ces chocs entre l’offre et la demande conduisent à une forte volatilité des prix.

Les conditions climatiques représentent un risque sur la qualité, la quantité et donc les prix. Plus le blé est de bonne qualité plus il est cher. Au contraire, si la qualité est moindre, les prix varieront en conséquence. Pour les quantités, plus elles sont importantes moins les prix sont élevés et vice et versa. Face à ces risques l’attitude des acteurs joue un rôle important sur les prix. C’est la rencontre entre l’offre et la demande qui détermine les prix.

On observe 3 acteurs principaux dans le marché du blé. Tout d’abord les producteurs qui représentent l’offre. La demande est représentée par les ménages et enfin l’Etat qui a pour but d’encadrer et réguler le marché.
La variation des