Cass. 1ère civ., 16 novembre 1960 : bull. civ. i, n° 50
Il reproche à la Cour d’appel de n’avoir pas donné de base légale à sa décision en admettant la validité de la reconnaissance faite de sa fille par Dame C, sans rechercher si le divorce de la mère avait été transcrit avant la conception de l’enfant alors que la date de la transcription est essentielle puisque le divorce ne produit d’effets à l’égard des tiers qu’à compter de la transcription selon le pourvoi. La date de cette transcription est aussi importante pour apprécier la qualité de la filiation de l’enfant et la possibilité de sa reconnaissance par sa mère.
La Cour d’appel a décidé qu’un enfant pouvait invoquer l’Article 342 nouveau du Code civil pour réclamer dans les conditions définies par les articles 762 et suivants, des aliments à la succession de Hazan B alors que le droit de se prévaloir de l’article 762 n’appartient qu’à l’enfant qui se fonde sur une filiation adultérine juridiquement établie et non pas à celui qui ne peut invoquer qu’une paternité de fait. Dans les termes de l’article 342, celui-ci ne crée qu’une obligation alimentaire non transmissible à la succession de l’auteur adultérin. De plus la loi du 15 juillet 1955 n’avait pas été promulgué en décembre 1954