Catherine de scienne
Née à Sienne, elle y grandit et désire très tôt se consacrer à Dieu, contre la volonté de ses parents. Elle rejoint les sœurs de la Pénitence de saint Dominique et y prononce ses vœux. Très vite marquée par des phénomènes mystiques comme les stigmates et le mariage mystique, elle se fait connaître.
Elle accompagne l'aumônier des dominicains auprès du pape à Avignon, en tant qu'ambassadrice de Florence, ville alors en guerre contre le pape. Son influence auprès du pape Grégoire XI joue un rôle avéré dans sa décision de quitter Avignon pour Rome. Elle est ensuite envoyée par celui-ci pour négocier la paix avec Florence. Grégoire XI étant mort et la paix conclue, elle retourne à Sienne. Elle dicte à des secrétaires son ensemble de traités spirituels Le Dialogue.
Le grand Schisme d'Occident conduit Catherine de Sienne à aller à Rome auprès du pape. Elle envoie de nombreuses lettres aux princes et cardinaux, pour promouvoir l'obéissance au pape Urbain VI et défendre ce qu'elle nomme le « vaisseau de l'Église ». Elle meurt le 29 avril 1380, épuisée par ses pénitences. Urbain VI célèbre ses obsèques et son inhumation dans la basilique Santa Maria sopra Minerva à Rome.
La dévotion autour de Catherine de Sienne se développe rapidement après sa mort. Elle est canonisée en 1461, déclarée sainte patronne de Rome en 1866, et de l'Italie en 1939. Première femme déclarée « Docteur de l'Église » en 1970 par Paul VI avec Thérèse d'Avila, elle est proclamée sainte patronne de l'Église en 1999 par Jean-Paul II1. Elle est aussi la sainte protectrice des journalistes, des médias, et de tous les métiers de la communication, en raison de son œuvre épistolaire en faveur de la papauté.
Catherine