Causes de la guerre du kippour
Le 7 août 1970, le cessez le feu mettant fin à la guerre d’usure entre Israël et l’Egypte sur le front du Canal de suez, devint effectif.
Quelques jours à peine après la fin de la Guerre d’usure, le Président égyptien Gamal Abdel Nasser mourut et Anouar el Sadate le remplaça. Il effectua une révision complète des règles de l’armée égyptienne, renvoya les généraux rendus responsables de la défaite de 1967 et en recruta de nouveaux parmi les diplômés universitaires.
A cette époque Sadate avait une décision farouche d’attaquer de nouveau Israël et de pulvériser le gel diplomatique qui régnait sur le Moyen Orient depuis la Guerre des Six jours, mais il cherchait surtout à reprendre l’initiative diplomatique, à la faveur d’un succès militaire qui permettrait à ses armées de reprendre pied sur le canal de Suez.. Le Président syrien Hafez El Assad n’aspirait pas moins à la guerre que Sadate et en juin 1973, ils se rencontrèrent et prirent une décision de principe d’entrer en guerre dans les mois à venir. Par la suite, les généraux des deux armées se rencontrèrent et élaborèrent un plan d’attaque.
La date qui fut choisie pour la déclaration de l’attaque, fut celle de Yom Kippour, le 6 octobre 1973, estimant que le choix de cette date, le jour le plus sacré du calendrier juif, porterait sévèrement atteinte au moral israélien. Par ailleurs, ce jour-là, la lune assurait une visibilité idéale pour la réussite de l’offensive.
Neuf états arabes participèrent à cette guerre : argent, armement et renforts affluèrent vers l’Egypte et vers la Syrie d’Irak, Arabie Saoudite, du Koweit, du Maroc, de Tunisie, de Libye, d’Algérie, de Jordanie et du