cdo correction
Que pensez-vous des paragraphes proposés :
1) Que signifie la notion de cdo ? Selon le philosophe français Souriau, une œuvre est qualifiée de cdo si elle est de qualité exceptionnelle, comme par exemple La Vénus de Milo de Michel Ange. Mais, de nos jours, le public a tendance à qualifier un grand nombre de d’œuvre de cdo sans réellement en connaître la signification. Dès qu’une œuvre est dite de cdo, elle est nommée uniquement par cette notion, en oubliant la réelle signification. Un homme qui ne connaît pas une œuvre dite de cdo qualifié d’inculte. Pour Jean gallard, le cdo peut être défini comme une œuvre aux multiples interprétations. Une interprétation n’est pas finie, elle est infinie : c’est le côté universel du cdo. Enfin, Didi-Huberman nous explique qu’une œuvre dite de cdo est une œuvre non finie. Elle n’a pas de fin, elle n’a pas de queue dans le langage esthétique.
2) Le cdo réside-t-il dans l’œuvre elle-même ou dans l’interprétation qu’on en fait ? Les penseurs n’ont pas réussi à tomber d’accord sur l’essence même du cdo. En effet, certains pensent que cette notion est issue de la qualité de la réalisation. L’œuvre serait indicible selon Galard. Les mots seraient impuissants face à la symbolique de l’œuvre pour Schlegel. Les romantiques ont une autre vision de cette notion : sa dimension universelle proviendrait, selon eux, de sa faculté à soutenir différentes interprétations. Dès lors, deux analyses du cdo se distinguent : celle du cdo comme dépendant de l’explication de l’artiste qui va commenter sa réalisation et celle d’une analyse personnelle de l’œuvre, plus réticente à un commentaire général et universel. Cette seconde posture préfère le non verbal d’une œuvre, sa symbolique silencieuse. Le cdo résiste à l’uniformisation en permettant à chacun de l’interpréter comme il l’entend.
3) Sur quels critères repose la hiérarchie des œuvres artistiques ? Il existe une catégorisation qui différencie les
œuvres.