Ce 9 mai 2005
Dans cette affaire, M Pierre Xa fait une demande d’autorisation de lotissement auprès du maire de Beausset. Par arrêté en date du 4 février 2004 le maire refuse de lu délivrer l’autorisation de lotir. En effet le maire ayant évoque l’illégalité …….. de la révision du POS communal approuvée le 23 décembre 1995 avait été annulée le 5 novembre 1998 pour insuffisance du rapport de présentation. Par voie de conséquence, le POS approuvé en 1985 était redevenu en vigueur puisque, par principe, l’annulation d’un document d’urbanisme local emporte la remise en vigueur du document lui étant immédiatement antérieur.
Il reste que dans la mesure où le POS initial de 1985 était affecté du même vice et, en d‘autres termes, tout aussi illégal que sa version révisée en 1995, le Maire avait décidé de ne pas en faire application et avait conséquemment instruit une demande de certificat d’urbanisme sur le fondement des dispositions supplétives du règlement national d’urbanisme et, notamment, en considération de la règle dite de « constructibilité limitée » posée par l’article L.111-1-2 du Code de l’urbanisme.
M pierre x saisit le TA de Nice d’une demande tendant a l’annulation pour excès de pouvoir de l’arrêté du 4 février 2004.L e TA de Nice avant de statuer sur la demande qui lui a été faite saisit le CE par le biais d’une question préjudicielle conformément a l’article L.113-1 du code de justice administrative.
1°) Le maire doit-il, dans le cadre de la délivrance d`autorisations d`utilisation et d`occupation des sols, écarter les