Ce corpus
Tout d’abord, tous ces monstres veulent, ou ont souhaité la mort de leur victime, ce sont tous des psychopathes, ils ont un comportement destructeur :
Médée utilise le champ lexical de l’enfer (v.5 à 9) (cachot ; flammes ; tourment ; âme ; enfer ; entre de Mégère), ordonne au ‘‘diable’’ de tuer ses proies « Apportez-moi […] la mort de ma rivale et de son père ». De plus, pour détruire son mari elle utilise ses enfants comme objet de sa vengeance en « déchirer par morceaux l’enfant aux yeux du père » (v.41).
Hermione a souhaité la mort de Pyrrhus « ne m’avez-vous pas […] ordonné son trépas? » (v.20) Elle essaie alors de faire culpabiliser Oreste avec une succession de questions rhétoriques à l’imparfait comme « Fallait-il y souscrire ? » (v.25) montrant qu’il ne peut pas revenir sur son acte, et de la périphrase « Avec quelle furie as-tu tranché le cours d’une si belle vie ? ».
Oreste est monstrueux car il a tué Pyrrhus, en est fier et espère ainsi gagner le cœur d’Hermione comme nous l’illustre « pour vous seule » (v.6), et les hyperboles « l’ardeur leur a servi d’exemple » (v.5).
Néron a déjà tué son frère d’après la métaphore « commencé par le sang de ton frère » (v.4), il « poursuit » (anaphore v.1 et 3) en laissant un « regard furieux » (v.26) à sa mère pour « adieux ». Burrhus lui est marqué par ces « yeux indifférents » (v.40) de ce monstre, il exagère le personnage à l’aide de l’hyperbole « tyran dans le crime endurci dès l’enfance » (v.41)
De plus, nous remarquons la présence dans tous ces textes de la haine et de la folie dans ces personnages :
Médée utilise des gradations « Fille de l’Achéron, peste, larve, furie » (v.2), des