« Ce cœur qui haïssait la guerre » - desnos
Intro :
Manifeste du surréalisme par Breton en 1919 : « Dicté de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale »
Surréalisme : rêve : Desnos, Dali, Magritte
Fonction du poète : poète engagé lui aussi entré dans action même si pacifiste, sacrifier son opinion afin de garantir un futur acceptable, décent
Surréalisme vers lyrisme
Mort des suites de déportation arrêté car résistant
Poème en prose
Plan :
I – La naissance d’une révolte
A)Un passé révolu
Changement d’état changement de temps
Desnos commence par constat paradoxal passé/présent : se développe tout au long du 1er mouvement avec des anaphores
Paradoxe :
Temps verbaux antithèse : passé : refut de la guerre ; présent : il bat…
« Ce cœur » métonymie renvoie à amour & la vie ; le cœur renie les valeurs au profit de la guerre mort
Exclamatives renforcent L.3, 4 pacifiste énumération lyrique : rythme ternaire, gradation, développement du plus important dans présent sous forme d’énumération anaphorique
Le poète décrit la nécessité paradoxale du combat alors qu’il est lui-même pacifiste et cette nécessité devient alors symboliquement un avis de révolte
B)Un appel au-delà de la conscience
Champ lexical de l’anatomie : « veine, « sang », « cervelle », « cœur »
Se propage du cœur du poète à tous les cœurs :
Singulier : « ce cœur » qui s’étend
Propagation des villes & campagnes par le bruit
L.7 & 8 allitération en « s »
C)Une révolte qui devient collective
Poète exprime révolte en interpelant ses compatriotes apostrophe : « Ecoutez »
Passe d’un ressenti personnel à l’interpellation de ses patriotes
1ère fois « je » discours direct prise de position bat bruit son mot d’ordre cœur cervelle
Communion des cœurs « même » x3 ; « cœurs » x3
Hyperboles, chiasme l.11
Dimension, registre épique : combat
Métaphore