Ce qu'il en est de la nature de l'esprit humain
Mais cette colossale entreprise commence d’abord et avant tout par la naissance du doute chez le Sujet. Celui-ci, qui ira grandissant dans les préoccupations de notre Sujet de façon tout à fait exponentielle s’amorce dans le premier paragraphe de la première méditation et concerne, en premier lieu, la connaissance en elle-même. Le sujet commencera donc, au 2ème paragraphe, par remettre en question l’origine de celle-ci. Il s’apercevra au paragraphe 3 que la plus commune, à savoir, les sens, l’ont déjà trompé par le passé et doivent dans ce cas être considérés comme douteux.
Autre conclusion importante qu’en tire le Sujet à ce moment, au 4ème et au 5ème paragraphe : on ne peut valablement prendre comme fondement les sens dans le but de distinguer ce qui est vrai, réellement existant de ce qui ne l’est pas. S’ils semblent en apparence nous mettre en contact direct avec les choses et leurs qualités, leurs caractéristiques, les sens sont plus que douteux. En prenant pour exemple le rêve, il s’aperçoit que ceux-ci ne sont pas des moyens assez irréfutables pour déterminer s’il est en train de rêver ou non.
Après avoir ainsi douté de ses sens, le Sujet