Ce que le jour doit à la nuit de yasmina khadra
I) INTRODUCTION :
L’Algérie détient, au sein de son paysage littéraire, de grands écrivains ayant marqué d’une pierre blanche le patrimoine littéraire universel dans de multiples langues : l’arabe, le berbère et le français.
Tout d’abord, la littérature maghrébine et plus précisément algérienne se verra maquée par des œuvres n’ayant pour principal but que de témoigner de l’entité nationale algérienne en prônant les descriptions les plus détaillées d’un quotidien socioculturel qui réfutaient les préjugés et clichés de l’exotisme ancrés depuis déjà quelque temps.
C’est dans cette optique que certains auteurs publient leurs récits. Des œuvres tels que la « Trilogie » de Mohamed Dib, ou encore « Nedjma » de Kateb Yacine qui est souvent considéré comme un ouvrage essentiel. D’autres auteurs célèbres participent à la naissance de la littérature algérienne. Parmi eux : Mouloud Feraou, Moufdi Zakaria, Mouloud Mammeri, Mohamed Dib, Frantz Fanon, Jean Amrouche et Assia Djebar. Suite à l’Indépendance, d’autres auteurs sortent de l’ombre et prennent part à la littérature algérienne. Ces derniers s’ancrent dans de multiples registres tels que la poésie, les essais ou encore des nouvelles. Ils essaieront tant bien que mal de révéler au grand jour un grand nombre de tabous sociaux et religieux. Au sein de ses écrivains, on peut trouver : Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni, Tahar Djaout, Leila Sebbar, Achour Fennir, Abdelhamid Benhadouga, Yamina Mecharka et Tahar Ouettar.
A présent, certains des auteurs algériens se qualifient d’écrivains d’une littérature d’expression bouleversante, principalement à cause du terrorisme sévissant durant les années 1990. D’autres tendent à se placer dans un autre style de littérature. Une littérature révélant un individualisme de l’aventure humaine. Parmi les ouvrages contemporains les plus marquants, on retrouve : « l’Ecrivain », « les hirondelles