Ce soir-là, je ne l'oublierai probablement jamais. Surement la première fois que j'y pense au point de le poser par écrit. Un moment de ma vie à oublier, pourtant je ne peux et je ne pourrai pas. Un moment trop intense, échangé de larmes et de rires, de haine et de désir, de peine et d'amour, de tristesse et de joie. Un moment qui est sans doute l'un des plus signifiant de ma vie. Un moment par lequel je n'étais jamais passé, malgré la familiarité que les gens ont avec cet événement. Le ventre noué, un déchirement de l'intérieur, des larmes qui coulent à ne plus s'en arrêter, l'espoir que se ne soit qu'un mauvais rêve. Puis, plus rien. Les amis sont là et font de leur mieux pour vous faire sourire, avec succès. Le temps passe, vous avez peur du moment où vous vous retrouverez seule avec vos pensées. Alors, vous faites en sorte que ce moment en compagnie de vos amis dure le plus longtemps possible, mais voilà qui arrive le moment de partir. Vous rentrez seule avec ces larmes qui recommencent à couler. Vous en voulez au monde entier, c'est là que la haine surgit. Vous voulez crier, pleurer, mais rien ne sort. Vous êtes pétrifié, vous ne vous rendez pas compte de ce qui se passe, vous ne réaliser pas. Vous n'y croyez pas. Non ce n'est pas possible! Là, tout ce qui vous entoure disapraît, il ne reste plus que vous et ce désir intense. Vous essayez de vous endormir pour ne pas devoir subir cette haine, cet amour et cette tristesse qui vont font perdre la tête. Mais là c'est pire, vos pensées sont hantées, votre rêve est ce dont vous voulez mais le réveil n'est qu'un retour au cauchemar. Vous avez une impression de fin du monde, vous vous en voulez. Vous essayer de rester forte, mais c'est trop dure. Pas l'habitude de pleurer, vous avez honte. Vos idées reviennent et vous essayez de relativiser. Mais vous savez, vous le connaissez. Vous essayez de garder espoir, pour pouvoir surpasser cette l'étape. Votre famille est là, vos vrais amis aussi, mais vous avez l'impression