user icon

Cela à-t-il du sens de se connaître ?.

1110 mots 5 pages
Montre plus
Intro :
Le mot sens vient du latin « sensus » qui est l'action de percevoir par les sens et une manière de concevoir. Le verbe connaître vient du latin « cognoscere », qui lui signifie apprendre à connaître, et chercher à savoir. Personne n'est mieux placé que soi-même pour se connaître. Pourtant, le récit de son histoire ou le regard des autres peut nous faire chercher une partie de nous qui pourrait nous échapper.
Dans un monde en changements constants où l’esprit humain est sans cesse sollicité par ce qui se passe « à l’extérieur », où la connaissance tend à être supplantée par la communication, cela a-t-il du sens de vouloir se connaître dans la vie de tous les jours ?

Oui cela à du sens de vouloir se connaître
Apparemment il semblerait qu'il y ait du sens à vouloir se connaître, car :

A)
Faire retour sur soi n'est pas un acte qui ne fait que stupidement redoubler la perception. La prise de conscience de soi favorise un éveil. Si je me suis mal comporté, si j'ai été violent mais que j'en prends conscience, je ne suis plus un violent au sens habituel, je commence à me voir tel que je suis.

B) La connaissance de soi est constitutive au sujet :
Idéal socratique : « connais-toi toi même », Socrate marque la philo par une volonté de comprendre le monde rationnellement. Or, pour chercher à connaître quelque chose, il faut aussi connaître notre ignorance pour certaines chose. Ainsi Socrate aurait écrit sur un temple : « connais-toi toi même »
Il s'agissait pour les Hommes de ne pas vouloir dépasser leurs limites d'humains. La sagesse a donc pour condition la connaissance de soi. Or, la sagesse designe à la fois une connaissance et a la fois une pratique juste qui s'appuie sur cette connaissance même se ce qu'est le Bien.
Le connaissance serait ainsi la connaissance de sa condition humaine. L'homme est un être dont l'âme peut se perdre dans un corps, mais qui peut aussi retrouver sa vraie nature, lorsqu'elle se concentre sur elle même, dans la mesure où

en relation

  • Extrait préface sur le traité du vide
    394 mots | 2 pages

    Et comme il conserve ces connaissances, il peut aussi les augmenter facilement ; de sorte que les hommes sont aujourd'hui en quelque sorte dans le même état où se trouveraient ces anciens philosophes, s'ils pouvaient avoir vieilli jusqu'à présent, en ajoutant aux connaissances qu'ils avaient celles que leurs études auraient pu leur acquérir à la faveur de tant de siècles. De là vient que, par une prérogative particulière, non seulement chacun des hommes s'avance de jour en jour dans les sciences, mais que tous les hommes ensemble y font un continuel progrès à mesure que l'univers vieillit, parce que la même chose arrive dans la succession des hommes que dans les âges différents d'un….

    montre plus
  • Le morceaux de cire
    626 mots | 3 pages

    Le morceau de Cire 1) Descartes cherche à remettre en doute les bases du savoir et montrer que percevoir n'est pas sentir, et que l'essence d’un corps n’est pas son apparence sensible, mais elle est dans la matière. Il cherche à savoir comment on connaît les choses extérieures et sur quelles connaissances on se base pour cela. Il distingue alors différentes façons de concevoir un objet, afin de voir laquelle est la plus exacte, a le plus haut degré d’exactitude.….

    montre plus
  • Suffit-il d'etre conscient de soi pour se connaitre ?
    1483 mots | 6 pages

    Il y a-t-il alors, une contribution autre que le phénomène conscient dans l’accès à la connaissance de soi ? Nous verrons d’une part, qu’être conscient est une nécessité pour se connaître et que ce phénomène est immédiat. Par ailleurs, nous montrerons qu’être conscient ne suffit pas à l’entière connaissance de soi. Enfin, il sera bon de voir l’aspect progressif dans l’acte de se connaître, de même que cet acte reste objectif grâce à la présence d’autrui.….

    montre plus
  • Extrait de l'anthropologie du point de vue pragmatique
    1096 mots | 5 pages

    Il faut d’abord remarquer que le pronom « je » avec une majuscule a ici la force d’un substantif. Le « je » exprime et désigne la conscience de soi. Il se présente comme la condition de possibilité, c’est à dire ce sans quoi rien n’est possible (aucune représentation). Non seulement la représentation suppose la conscience de soi mais toutes mes représentations n’ont de sens que parce qu’elles appartiennent à la conscience de soi. Celle ci se….

    montre plus
  • Peut on faire confiance a ces sens
    1781 mots | 8 pages

    se demander si l'on peut faire confiance à nos sens, c'est avant tout s'interroger sur la fiabilité et la valeur des sens dans l'entreprise de la connaissance. En quoi devons nous nous méfier de nos sens pour connaître? Ne sommes nous pas contraints de nous en remettre à eux pour connaître comme pour agir, s'il est vrai que l'on ne peut pas s'en passer? Ainsi, après avoir considéré le fait que nous pouvons nous fier à nos sens, nous déterminerons ce en pourquoi l’homme doit se méfier et ne pas être complètement sur ses cinq sens et enfin de quelle manière la perception sensible est indispensable dans la recherche de la vérité.….

    montre plus
  • Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances?
    1561 mots | 7 pages

    Les sens sont essentiels dans notre vie. Ils sont le moyen par lequel nous percevons le monde. En effet, c’est par la sensation que nous le découvrons dès notre naissance. Les sens sont donc primordiaux pour accéder à nos connaissances, mais sont-ils suffisants pour nous les fournir toutes ? De façon générale, la connaissance correspond à l'état de celui qui connait ou sait quelque chose.….

    montre plus
  • Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances?
    1682 mots | 7 pages

    Et de ces connaissances qui viendraient à nous par les sens, nous viendraient-elles exclusivement des sens et par les sens, ou bien susciteraient-elles une fonction de l'esprit (réflexion, intelligence, raison ) ? Faudrait-il alors recourir systématiquement aux fonctions de l'esprit pour acquérir des connaissances où la réceptivité et la passivité ne seraient pas tout ? Le terme de connaissance désigne en premier lieu l'acte par lequel nous nous efforçons de discerner et de définir un objet qui se présente à nous. « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (Condillac ).….

    montre plus
  • Peut -on se fier de l'expérience
    3966 mots | 16 pages

    Pour pouvoir agir sur le monde qui l’entoure, l’être humain a besoin de connaissances. Ces connaissances semblent venir de notre expérience, de ce contact direct avec le monde que nous opérons grâce à nos cinq sens. Cette expérience est accumulée par la culture, transmise par l’éducation, et sert de base à la raison qui va chercher à en tirer des principes généraux, des lois, des règles. Mais cette expérience est contestable. Pour deux raisons principales :….

    montre plus
  • Lien entre connaissance et sens ; philosophie
    2479 mots | 10 pages

    viennent des sens ? . Pourraient-elles venir d'une autre fonction de notre être ? Il est donc intérressant de savoir dans un premier temps de quelle manière et dans quelles mesures nos sens nous apportent-ils des connaissances et de quelle nature sont les connaissances fournies avant de comprendre et de voir si il n'y a pas des connaissances qui passe indépendamment de nos sens . Avant même que nous naissions , nos sens sont notre premier contact avec le monde extérieur . Ils nous fournissent nos premières connaissances . Les sens nous permettent l'acquisiton de nos connaissances .….

    montre plus
  • Nos sens sont ils suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances
    292 mots | 2 pages

    Les sens ne sont-ils suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ? Les sens semblent être la fonction de notre rapport au monde et à nous-même la plus simple, la plus précoce et la plus universelle. Elle est présente au moins dès la naissance, avant même que le nouveau-né ne puisse se déplacer et entreprendre la moindre exploration, il est en relation avec le monde et avec lui-même par la sensation et du fait de la sensation, il n’est jamais sans rien savoir de la réalité. On peut dire de façon simplifiée, que grâce à elle, le monde paraît se donner de lui-même à nous, se présenter lui-même à nous, voire se rendre présent lui-même à nous, sans que nous n’ayons rien à faire.….

    montre plus
  • Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?
    1246 mots | 5 pages

    Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ? La question posé ici induit une double réponse, en effet, il faut se demander si nos sens ( à savoir l'ouïe, la vue, le toucher, le goût, l'odorat) sont suffisants à nous donner toutes nos connaissances (par pur passivité), de la plus primaire à la plus développé. Nous devons alors nous demander si d'autres facteurs – tel que la raison ou l’entendement – ne rentre pas en compte dans l'acquisition de nos connaissances.….

    montre plus
  • les cinq sens
    1978 mots | 8 pages

    Je voudrais vous parler des cinq sens de notre corps. Les sens font tellement partie de nous-mêmes et de notre vie, nous sommes si habitués à voir, entendre, toucher, sentir, goûter, qu’il semble bien difficile de parler des sens eux-mêmes. Si nous avons la chance de pouvoir voir et entendre, quoi de plus naturel? On la sait, toute notre construction d’humain a fait appel à nos sens. Si quelqu’un vous a privée temporairement de la vue, par un bandeau, si vous êtes symboliquement isolé et privée de regard sur le monde, toutes vos capacités perceptives prennent un autre relief : le son bien sûr, le toucher (n’est-il pas alors essentiel ?), ….….

    montre plus
  • Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances?
    1694 mots | 7 pages

    Les sens paraîssent nous fournir des connaissances de la manière la plus simple, la plus naturelle. Mais toutes nos connaissances nous sont-elles fournies par cette sensibilité constante ou bien ne semble-t-elle pas provenir d'autres sources ? Et de ces connaissances qui viendraient à nous par les sens, nous viendraient-elles exclusivement des sens et par les sens, ou bien susciteraient-elles une fonction de l'esprit ( réflexion, intelligence, raison ) ? Faudrait-il alors recourir systématiquement aux fonctions de l'esprit pour acquérir des connaissances où la receptivité et la passivité ne seraient pas tout ?….

    montre plus
  • Leçon sur autrui
    823 mots | 4 pages

    Je deviens à mon tour étranger à moi-même. On pourait presque dire que je n’existe que dans la mesure où j’existe pour autrui. Si l’homme n’est pas homme tout seul, il est vital pour les hommes de communiquer entre eux, mais la communication humaine est difficile, mais elle suppose deux choses : Premièrement qu’autrui soit reconnu comme mon semblable amis il faut aussi qu’il son reconnu dans son altérité.(Altérité = Le fait d’être autre.)….

    montre plus
  • La conscience
    527 mots | 3 pages

    Conclusion Etre conscient c'est agir, ressentir , penser, et savoir qu'on agit, qu'on ressent et qu'on pense. Le fait d'être conscient situe l'homme en face du monde ce qui fait de lui autre chose qu'une chose parmi les choses. B-L'inconscient La conscience de soi implique t-elle la connaissance de soi ? La conscience de soit peut être définie comme : la condition nécessaire de toute connaissance, par contre la connaissance de soi est le problème central autour duquel tourne toute l'interrogation.….

    montre plus