cellule
La théorie cellulaire implique l'unité de tout le vivant : tous les êtres vivants sont composés de cellules dont la structure fondamentale est commune ainsi que l'homéostasie du milieu intérieur, milieu de composition physico-chimique régulé et propice au développement des cellules de l'espèce considérée.
Dessin de « cellules » observées dans des coupes d'écorce d'arbre par Robert Hooke en 1665.
Le nombre de cellules propres à un organisme humain adulte est de l'ordre de 1014. Selon une étude, les bactéries présentes dans ce même organisme, constituant le microbiote, seraient dix fois plus nombreuses1 (1015).
Histoire du concept[modifier | modifier le code]
1665 : Robert Hooke découvre des cellules mortes dans du liège, ces cellules lui font penser aux cellules d'un monastère, d'où le nom. Puis il observe des cellules dans des plantes vivantes, en utilisant les premiers microscopes. Hooke utilise le mot cellule mais le sens est alors différent de celui d'aujourd'hui.
1839 : Theodor Schwann découvre que les plantes et les animaux sont tous faits de cellules, concluant que la cellule est l'unité commune de structure et de développement, ce qui fonda la théorie cellulaire. Il donna son nom aux cellules de Schwann.
La croyance selon laquelle des formes de vie peuvent apparaître spontanément (génération spontanée) est réfutée par Louis Pasteur (1822-1895).
1858 : Rudolf Virchow affirma que les cellules naissent du résultat de la division cellulaire (« omnis cellula ex cellula »), ce qui repose en termes cellulaires la question de l'œuf et de la poule.