Centrale laitière
Généralement, l’étudiant de niveau bac + 4 ou 5 s’avère compétent au niveau technique mais beaucoup moins sur le plan humain. Il se contente de dialoguer avec la poignée de professionnels qui l’entourent. Certes, les salariés de tous les départements sont occupés par leur propre travail et, souvent, ils ne prennent pas le temps de discuter. Mais "il appartient à l’étudiant d’aller à leur rencontre", soutient Isabelle Varga.
Pour commencer, il peut solliciter son maître de stage pour qu’il joue les entremetteurs et, après les présentations, demander à son nouvel interlocuteur un entretien sur sa fonction. Un jeune qui communique avec les autres au sein de son service comme à l’extérieur manifeste curiosité et motivation. Les grandes écoles prennent en compte cette attitude positive dans l’évaluation du stage. Cette ouverture d’esprit permet aussi d’élargir son réseau professionnel, si précieux pour trouver son premier emploi puis évoluer dans sa carrière.
"En réunion, les jeunes se montrent parfois trop réservés et ne s’impliquent pas dans la discussion, ajoute Maureen Peigneau. Pourtant, leur employeur attend d’eux qu’ils prennent la parole, expriment leur point de vue et mettent en avant leur travail." Gare toutefois au jargon utilisé : les élèves en écoles d’ingénieurs, en particulier, ont tendance à oublier que certains de leurs collaborateurs ne comprennent pas le vocabulaire technique et ils peinent parfois à valoriser leur projet auprès d’eux.
Faire preuve d’autonomie
Pendant son stage, l’étudiant doit aussi veiller à bien organiser son travail afin de respecter les délais. Que faire si le temps consacré à une tâche dépasse les prévisions ? Excéder la durée signifie peut-être que la stratégie adoptée n’est pas la bonne, et qu’il faut en changer ! Tout s’apprend, même la planification…
Le stagiaire doit également penser à la rédaction prochaine de son rapport et agir en conséquence. Un conseil : il importe de garder la