Certification biologique de la vinification
Mais tous ces signes soi-disant garant de qualité le sont-ils vraiment ? Ou bien sont-ils seulement un argument de vente ? En somme, les consommateurs peuvent-ils vraiment avoir confiance dans les certifications environnementales et de qualité du vin qu’ils achètent ?
On dénote aujourd’hui un intérêt grandissant pour les produits sains, de qualité et respectueux de l’environnement chez le consommateur. Dans ce contexte de prise de conscience collective et de volonté citoyenne on s’aperçoit que les produits bio connaissent un certain succès. Depuis 1991 une certification européenne de ces produits a vu le jour. Cependant, cette certification ne peut être appliquée à la vinification. En effet, les vins que l’on qualifie de bio aujourd’hui ne le sont pas tout à fait. L’apposition du logo bio sur les bouteilles ne concerne que la conduite de la vigne selon le cahier des charges de l’agriculture biologique. Cette certification ne comprend donc qu’un pan du processus complexe de la création d’un vin puisque le travail de vinification échappe à ce contrôle.
Pour remédier à ce manque de règlement sur la vinification bio, Bruxelles a lancé le programme Orwine sur trois ans afin de pouvoir mettre en place cette certification
« vin bio » pour les vendanges de 2010. Il s’est intéressé à mettre en place une liste positive de substances dont celles qui n’y figuraient pas ne pourraient être employées mais également une liste négative répertoriant les procédés physiques et thermiques qui ne seraient autorisés.
Ce programme comportait une échéance prévue pour l’obligation d’utiliser uniquement des produits intermédiaires bio tout au long du processus. De plus, Orwine a aussi permis la création d’une recherche de méthodes de vinifications innovatrices combinées à des tests sur leur