Le cadran sonne, cet horrible son strident qui me réveille violement. Mes yeux s’ouvrent en un rien de temps et l’envie de me rendormir me hante déjà. Cependant, je n’ai pas le choix de me réveiller. Mes yeux ont peine à ouvrir, mais je dois résister. Je prends donc une douche afin d’essayer de me réveiller, mais sans succès. Je m’habille et monte les marches pour me rendre dans la cuisine. À mon arrivée c’est le silence, la maison est déserte. Tout le monde dort, excepté moi qui dois vivre ce dur enfer. J’ouvre la télévision, mets deux tranches de pain dans le grille-pain et attend impatiemment qu’elles soient grillées. Après trois longues minutes interminables d’attente, elles sortent enfin. Je prends un couteau, pique chaque tranche et les sort une par une du grille-pain. Je sors ensuite quelconque confiture et recouvre mes tranches de pain de cette dernière. Néanmoins, le temps file et l’heure de partir approche. Je mets donc ma vaisselle dans l’évier et redescends me brosser les dents. Je prends finalement mon manteau et quitte la maison. Je me dirige au coin de la rue et me plante comme un piquet à attendre l’autobus. L’autobus fini enfin par arriver. C’est alors que j’entre et sens cette odeur d’humidité qui envahit mes poumons. J’essaie tout de même de me frayer un chemin parmi ces dizaines de personnes afin de trouver une place où me réfugier et continuer le doux repos que je n’ai pu terminer ce matin. Le sommeil m’envahit peu à peu, mais en un rien de temps, nous sommes déjà arrivés. Je me lève et me dirige vers le métro. À moitié endormi, je me mets à chercher dans quelle direction aller. Une fois mon chemin trouvé, je me rends au quai où une masse de gens attendent l’arrivée du métro. Je m’accote sur le mur et patiente comme ceux qui m’entourent. C’est à peine après avoir fermé les yeux 30 secondes que le métro arrive. Je me faufile alors parmi ces dizaines de personnes et réussi à me faire une place dans le wagon bondé de gens. Puis après une