Cette part de rêve que chacun porte en soi

Première partie : Synthèse

Comme l’indique le thème de ce corpus, chacun porte en soi une part de rêve, et ce depuis l’enfance. Cette part de rêve nous permet d’imaginer un futur cohérent avec nos ambitions personnelles, qui certes évoluent avec l’âge. Nous pouvons donc nous demander si nos rêves d’enfants nous aident à devenir les adultes que nous sommes. D’une part nous allons voir que dès l’enfance, les rêves sont omniprésents dans notre vie et y jouent un rôle, et d’autre part nous allons voir dans quelle mesure ils nous permettent de nous construire en tant qu’adultes. Pour traiter cette problématique, nous utiliserons les quatre documents présents dans ce corpus qui sont : un article de presse intitulé Quand je serai grand…, paru dans Sciences humaines en février 2012 et écrit par Jean-François Dortier ; un extrait du roman de Paul Auster, Brooklyn Follies paru en 2005 ; un extrait du mémoire de Michel Bouquet et Fabienne Pascaud, nommé Mémoires d’acteurs et daté de 2011 ; et enfin un article de presse intitulé Qu’est-ce-que je peux faire ? J’sais pas quoi faire, paru dans le Monde en 2009 et écrit par Martine Laronche.

Tout d’abord, le rêve prend une place très importante dans notre vie, plus particulièrement durant l’enfance. L’enfant commence dès son plus jeune âge par rêver naïvement à changer le monde qui l’entoure et à faire le bien autour de lui. En effet, comme le soulignent Jean-François Dortier et Paul Auster dans leurs écrits, les enfants s’imaginent être des super-héros qui sauvent les habitants de leur ville ou encore des bienfaiteurs de l’humanité qui transforment le quotidien des gens qui les entourent. Cela fait d’eux des petits héros et leurs rêves leurs apportent donc une satisfaction personnelle. Cette fonction du rêve est commune à tous les enfants. Leurs rêves sont également un moyen pour eux de pouvoir s’évader du monde qui les entourent qui peut leur paraitre parfois hostile et