Champion
l'éditeur de texte: permet de saisir et modifier interactivement des textes (codés en ASCII ou Unicode); il n'était pas en général concerné par la mise en forme, sauf sur les machines Wang ; le logiciel de traitement de texte interactif: permet de contrôler la mise en forme de manière interactive par une IHM ; le compilateur pour un langage de mise en forme de textes: l'utilisateur utilise un éditeur de texte standard et compose un document en utilisant un balisage sémantique, et dans un deuxième temps, le compilateur produit le document sous sa forme imprimable, ou consommable.
Les correcteurs orthographiques et un langage comme perl ou awk ont été considérés comme des logiciels de traitement de texte.
Un logiciel de traitement de texte répond à plusieurs besoins, notamment :
création automatique ou semi-automatique de textes, comme des contrats ou des actes, par assemblage de paragraphes et personnalisation à l'aide de données spécifiques au cas particulier ; aide à la transcription dactylographique en facilitant le travail de frappe et en autorisant des retouches ultérieures, voire des éditions successives d'un même document, sans avoir à tout ressaisir ; aide à la composition typographique, en ajoutant à la simple transcription dactylographique des attributs de typographie et de mise en page qui enrichissent la présentation du texte ; depuis les années 1980, outil de rédaction, directement utilisé par les auteurs, de la conception du plan du document en passant par toutes les phases de la rédaction, éventuellement collaborative, et de l'édition du document, notamment, la relecture.
A chacun des besoins correspondent des fonctions spécifiques. Par exemple, un rédacteur est assisté par :
l'accès à un dictionnaire de synonymes ; un correcteur d'orthographe en cours de rédaction ; des modèles de documents types avec des éléments de texte répétitifs ; une feuille de styles ;
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