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Un père de famille de 44 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Limoges à 500 euros d'amende avec sursis pour avoir donné une fessée déculottée à son fils âgé de 9 ans. En plus de la condamnation, le papa devra payer 150 euros à la mère, représentant légal de l’enfant, pour préjudice moral. Le père, en instance de divorce avec la mère, a expliqué à l'audience que son fils refusait de lui dire bonjour, et qu'il lui devait le respect. Devant le tribunal, il a revendiqué son geste en dénonçant, la "mode actuelle qui veut que l'on ne corrige pas les enfants". Mais les juges ont estimé qu'il y avait en l'espèce violence sur le mineur, doublée "d'un acte humiliant pour l'enfant qui, à 9 ans, se retrouve les fesses à l’air pour se faire frapper". « Un geste violent doublé d'une humiliation" a relevé Estelle Lamotte-Genet, présidente du tribunal où le père comparaissait pour "pour violence sans incapacité sur un mineur de 15 ans par un ascendant ou une personne ayant autorité". La défense, quant à elle, a cherché a expliqué ce geste en évoquant la situation familiale complexe et un enfant au caractère particulièrement difficile. «Ce geste n'aurait pas dû se produire mais mon client n'a pas vu le côté humiliant pour son fils.» a déclaré Me Anne-Laure Catherinot. Le père de famille ne fera pas appel, pour ne pas "encourager les tendances procédurières de la mère de ses deux enfants", sur fond d’une séparation «très conflictuelle» depuis plus de sept ans, indique son avocate. En outre, l’avocate a considéré le jugement «clément», étant donné selon elle le vide juridique