Introduction - Contexte général
Les agrumes occupent la première place des productions fruitières dans le monde. Selon les données statistiques de la FAO en 2004, plus de 140 pays produisent des agrumes. Cependant la majeure partie de la production se concentre dans les régions méditerranéennes (production de fruits frais) et tropicales (fruits transformés) dont les principaux pays producteurs sont le Brésil, les pays de bassin méditerranéen, la chine et les Etats unies.
Ainsi, les agrumes constituent un secteur stratégique dans tous ces pays. Pour cette raison l’impact de changement climatique sur cette culture a une grande importance. Des travaux de recherches climatologiques, réalisés ces dernières années, montrent un réchauffement climatique globale. Ce réchauffement est du à la modification des concentrations des gaz à effets de serre dans l’atmosphère principalement le CO2, CH4, N2O facilitant ainsi la rétention dans l’atmosphère des émissions infra-rouge provoquant jusqu’à maintenant une augmentation de flux de chaleur terrestre de 2,3 w/m2 depuis 1750. Ceci a conduit à des fortes conséquences qui se confirment et se poursuivent telles que la fonte de glace et la hausse du niveau de la mer, l’extension de certaines maladies infectieuses, la fréquence plus élevée des événements climatiques extrêmes (sécheresse, inondations)…
Le réchauffement climatique apparaît être une question essentielle à débattre pour le secteur agricole. Il fait peser des risques élevées pour la culture d’agrumes qui pourrait voir son potentiel quantitatif et qualitatif diminuer fortement.
La maintenance de la culture des agrumes dans leurs zones de production actuelle sous cette contrainte apparait ainsi comme un enjeu majeur. Donc, dans quelles mesures peut-on le faire ?
Dans le présent travail, la température et les précipitations sont les deux variables climatiques à étudier à fin de voir leur évolution dans le temps, les effets de leur changement prévisibles sur les citrus