changer
Mais si changer c'est passer d'un état à un autre une personne ne peut pas être radicalement quelqu'un d'autre sinon elle n'exiterait plus.
En outre commnent expliquerait-on alors qu'on puisse dire à quelqu'un qu'on a pas vu depuis 20 ans 'tu n'as pas changé"
Et comme malgré tout ce n'est plus le même qu'est-ce quià changer et surtout qu'est-ce qui fait qu'il est toujours lui et pas un autre?
Son identité essentielle serait-elle rester la même ?
Et en quoi consisterait-elle ?
Ou alors tout compte fait il n'y a rien de permanent de stable ce n'est qu'une illusion de la pensée et nous sommes en perpétuel changement c'est à dire toujours quelqu'un d'autre ou comme le dit p.Ricoeur "soi comme un autre"
Beaucoup de questions mais j'ai de grandes difficultés à les ordonner et à les articuler
La problèmatique ne serait-elle proche de ce détournement d'un vers de Verlaine "Ni tout à fait lâ même ni tout à fait une autre merci à l'avance pour votre aide
Le problème de ce sujet revient à poser les conditions de définition de l'identité. Comment obtenir une définition de la personne attendu qu'elle semble obligée à un devenir qui ne lui permet pas de rester elle-même.
La solution la plus commode est alors d'envisager trois réponses possibles :
- La plus simple : changer est devenir quelqu'un d'autre c'est-à-dire passer graduellement (par degrés) d'un stade à un autre du développement de sa personnalité.
- Cette solution semble rentrer en contradiction avec elle-même et conduire à une seconde solution. Si l'on est susceptible de c hanger au fur et à mesure de nos expériences, comment concevoir cette permanence qui fait notre identité? Comment tenir ensemble le même et l'autre? Peut-on identifier le moi à un substrat qui dure avec des qualités qui changent de façon optionnelle ? Cela suppose que l'on soit limité dans le changement possible et que nous n'existions que pour développer un nombre