CHAPITRE 10 Culture G N Rale
Sociologie : cf P. Bourdieu (La Distinction, critique social du jugement, 1979). Le sport est un phéno intemporel et universel : il s’est inscrit durablement dans notre histoire et notre culture. Le sport a un caractère ludique et central par rapport aux autres pratiques culturelles. En Angleterre, quand on parle de sport, on emploie le terme entertainment qui signifie divertissement. Sens étym : le sport signifie déporté, distraire, amuser donc notion de mouvement qui est inhérente à la pratique sportive. En plus de son caractère ludique, le sport est associé aux mouvements corporels.
Aujourd’hui, dans nos soc modernes, le sport se définit comme des éléments indispensables et indissociables à sa pratique et à sa nature. Dans un premier temps, le sport permet la mise en œuvre d’une ou plusieurs qualités physiques (endurance, force, souplesse etc). Ensuite, le sport est institutionnalisé (règles). La 3e caractéristique est orientée envers la pratique de la compétition (haut niveau). Enfin, le sport est régi par un ensemble de fédérations => le sport a donc un caractère évolutif qui a accompagné les hommes depuis longtemps
1e PARTIE : Rappel historique des pratiques sportives
Chaque époque et chaque aire de civilisation ont été marquées par un ou plusieurs sports. En Amérique (notamment Colombie), chaque civilisation a été confronté à des acceptations ou rejets de la pratique du sport.
Durant l’Antiquité, la Grèce Antique est le berceau du sport en Occident et le sport était considéré comme une pratique physique et un devoir sacré à remplir où les Dieux seuls décidaient du vainqueur. Les Jeux Olympiques ont vu le jour au VIIIe s av J-C dans la région du Péloponnèse sur Olympie avec suspension des g/conflits durant la trève olympique => caractère sacré, religieux avec dimension politique. Lors des épreuves (notamment celle de la course de chars), les cochets étaient des