Chapitre 19 Du Candide
Commentaire Composé
Problématique : En quoi le texte est-il un véritable réquisitoire contre l’esclavage ?
I. Un conte efficace
1) Un récit fictif
Titre : « Surinam » Cela représente un nom inconnu complètement fictif
De plus « Le fameux négociant Vanderdendur » Les sonorités sont inconnues et burlesque.
« Singes et perroquets » : animaux exotiques
« écus patagons » : système de monnaie différent
Ces éléments dits exotiques créent une certaine distance entre les faits évoqués et le lecteur
2) La nariété des discours
« vendu sur la côte de Guinée » : esclavage
Ces fictions exotiques permettent à Voltaire de susciter l’intérêt du lecteur et de monter le lecteur contre l’esclavage.
3) Une mise en scène
La 1ère phrase du récit présente :
Le lieu
Les circonstances
Le personnage
Après cette 1ère phrase, on entraîne directement sur un dialogue.
« En approchant de la ville » : gérondif qui traduit le mouvement.
L’homme se trouve près de la ville Surinam.
Confirmation que l’homme se trouve à l’extérieur avec la dernière proposition de l’extrait « et en pleurant il rentrant dans Surinam »
C’est symbolique, l’homme se différencie des autres par sa position géographique.
La position spatiale « étendu par terre » :Infériorité, position de faiblesse.
Par ailleurs, il lui manque la jambe gauche et la main droite (punition symboliques de l’esclavage).
II. Un véritable réquisitoire contre l’esclavage
1) l’esclavage, une réalité historique
Allusion géographique du commerce triangulaire : origine de l’homme : Guinée vendu en Amérique du sud à Surinam acheté par un Européen « M.Vanderdendur » « fétiche hollandais »
Objet du commerce : l’homme
Traite des noirs : hommes vendus en Afrique puis en Amérique
2) La dénonciation du système esclavagiste
« Dix écus patagon » : somme dérisoire, en plus vendu par sa famille, sa mère.
Souvent, les esclaves étaient embarqués de force.
Exploitation des Hommes : main d’œuvre destinée à l’exploitation des