Chapitre 25 de gargantua
D’abord, Frère Jean a effectué des exploits guerriers. En effet, tout le long du texte, Frère Jean combat seul contre tous .Il n’y a qu’à la fin que les moinetons l’aident à égorger les survivants. De plus, l’auteur utilise un champ lexical de la violence souvent des verbes tels que « écrabouillait » l.54, « rompait » l.54, « délochait les spondyles » L.55, « démoulait »l.55, « avalait »l.56 etc… De plus, on remarque le surnom de Frère Jean : « Frère Jean des Entommeures »,Entommeur signifiant qui fait du hachis de ses ennemis. En outre, les verbes sont de plus en plus violents indiquant une gradation telle que :« transperçant la poitrine » l.70 puis « subvertissait l’estomac » l.71-72, et enfin « sortir les tripes » l.73. Les amples périodes sont aussi à remarquer.Celles ci nous donnent le suspense qui nous donnent envie de lire. Ce suspense nous permet d’avoir de nombreuses actions brèves accélérant le rythme de l’extrait.Ainsi, un registre épique est à remarquer dans cet extrait. Ensuite, les héros, si forts dans les textes, ne font rien d’autre qu’une boucherie. En effet, tous les soldats sont morts et on parle d’eux avec une légèreté. Le chiasme 78 à 80 nous le montre bien : « Les uns mouraient sans parler,les autres parlaient sans mourir, les uns mouraient en parlant, les autres parlaient en mourant. Rabelais met ici en parallèle deux actions distinctes : parler et mourir. Parler est une action anodine contrairement à la mort