I:/ Discerner
Dans l’opposition qu’il construit entre le sordide de la réalité quotidienne et l’idéal d’une vie rêvée. Ceci est montré a travers la nature qu’il parcourt. On voit une nature en fleurs, puis les masures , qui montre la misère et l’idée des pourceaux sur le fumier. Ceci ne renvoie pas ni a la beauté ni au rêve. « devant eux un essain de mouches volaient. On a de l’eau sale, des guenilles indistinctes, un marmot couvert de scrofules. Cette situation renvoie a du sordide. A l’intérieur, il y a du désordre, une vitre réparée avec du papier bleu. Quant a la situation, l’enfant vomit et la nourrice quémande du savon, cela renvoie a sa saleté. Elle quémande pour la saleté, la fatigue et la survie. Cela s’oppose a ce qu’Emma ressent au retour. Lorsqu’Emma quitte la nourrice, elle se débarrasse d’elle et de tout ce qui va avec. Elle marche rapidement pour partir le plus vite possible : idée de fuite. Lorsqu’elle regarde Léon, elle le décrit. Il est décrit comme raffiné, soigné, délicat. Les 2 jeunes gens vont se rapprocher dans un univers complice. On sent la montée d’un désir dans le regard sur la nature. On sait qu’ils sont seuls car il est Midi et les gens mangent chez eux. Il n’y a pas de bruit, personne autour d’eux. Ils sont repliés sur eux.

II:/ Le tableau
L’émotion est rendue par l’expression du tableau de la nature qui les entoure. Cette nature est vue comme gracieuse, sensuelle (des grandes herbes minces) fait penser a un corps. Cela renvoie au regard que Léon a peut etre sur elle. Le frôlement de la robe indique un désir. On a une idée d’ombre avec l’ombrelle. Les sensations rendues, sont minces, ténues (frôlement de la robe). Cela donne une consistance a l’émotion de la scène. On sent par l’écriture de Flaubert qu’il nous le suggère par la description d’un tableau, d’un silence, d’un moment suspendu. A la fin. Lorsqu’Emma rentre, On a une Emma qui revient a la réalité mais qui est mal a l’aise dans cette réalité.

Conclusion
Emma mettra