Chapitre 3 Le temps · Les trois faces du temps La difficulté de l’analyse du temps est de lier trois faces souvent confondues, mais qui se refert à des logiques bien différentes. 1) Le temps comme devenir C’ets une sorte de moiuvement qui emporte toute chose ; ce mouvement est irréversible. En physique, on parlera de « flèche du temps » pour désigner le passage irreversible d’un état ordonné à un état moins ordonné de l’univers (c’est la notion d’entropie du deuxième principe de thermodynamique)Problème …afficher plus de contenu…

Problème ce temps subjectif est un contenant mémoire contient le passé, fait écouler le futur qui est lui-même contenu par le temps ( l’être vivant porteur de cette mémoire vieillit ; la mémoire elle-même s’use).Paradoxe d’une parcelle de monde (une conscience) construisant les cadres du monde.Dans cette 2ème définition, le temps s’écoule, il a des parties, mais quelle réalité doit-on lui accorder s’il n’existe que dans une mémoire subjective ? 3) Le temps comme espace de mesure : objectif/ subjectifCe n’est plus ce qui entraîne les êtres dans leur devenir (de la vie à la mort par exemple) mais ce dans quoi ces êtres sont …afficher plus de contenu…

La chute continue L’image plus pessimiste d’une chute continue se trouve dans certaines explications mythiques. Les récits mythiques d’Hésiode décrivent une descente continue, de l’Âge d’Or jusqu’à l’Âge de Fer, Des Dieux et des Hommes. C’est le shcéma d’une dégénérescence. 3. Trajectoires paraboliques Cet enchevêtrement de trajectoires paraboliques illustre l’idée d’une multiplicité de civilisations allant dans des sens différents, naissant et mourant comme des organismes, chacune à côté des autres, sans que l’on puisse tracer une direction d’ensemble. On retrouve ce schéma dans l’ouvrage fameux d’Oswald Spengler, Le Declin de l’Occident : « les cultures sont des organismes {…} Il y a une croissance et une vieillesse des cultures, des peuples, des langues, des vérités, des dieux, des paysages {…} mais il n’y a pas d’humanité vieillissante. 4. Schéma chrétien Le schéma chrétien introduit la linéarité, mais sous une forme finie. L’histoire est délimitée par deux points extrêmes