CHAPITRE 4
La notion de puissance est très souvent rapprocher à la puissance économique. La puissance économique dépend de facteur très variable (monnaie stable, attractivité pour les investiteurs étrangers, déclin de la pauvreté) Mais aujourd’hui l’économie n’est pas un facteur suffisant pour parler de puissance d’un pays. La puissance est devenue quelque chose de très complexe qui dépend de beaucoup de facteur (militaire, démographique, économique, la culture…)
La puissance est diffuse : on parle de Non fongibilité, si on prend le cas du japon, c’est une puissance économique mais pas une puissance militaire. La puissance du japon est non fongible car sa puissance économique ne se transmet pas à sa puissance militaire. Autrement dit on peut être puissant dans un domaine mais pas dans l’autre.
La puissance de l’après-guerre froide s’est transformée, elle est devenue moins militaire et stratégique mais un peu plus économique et technique. Elle est de moins en moins fongible. Le rôle de la force a diminué car :
- les guerres sont de plus en plus intra étatique et non plus interétatique.
- les grands traités internationaux bannissent l’usage de la force.
- la médiatisation des conflits : Amérique a fait un sondage pour l’entrée en guerre en Syrie, le peuple était contre.
Aujourd’hui la puissance se base aussi sur les grands FMI. La puissance en plus d’être diffuse existe dans un monde qui est d’interdépendance. On est passé d’un mode bipolaire (URSS, USA) à un monde unipolaire (USA) : situation d’hégémonie des américains, l’hégémonie c’est la possibilité d’imposer des règles et des actions au niveau international. On voit émerger de nouvelle puissance (la Russie, la chine, l’inde, le brésil, l’union européenne) : tente de contre balancer la puissance américaine. D’un monde unipolaire on va vers un monde multipolaire. Cette émergence de puissances vient modifier les relations internationales. Le soft power : c’est au nom de cette