CHAPITRE 4
L’ENGAGEMENT CIVIQUE DANS LES SOCIETES DEMOCRATIQUES CONTEMPORAINES.
Dans l’ouvrage d’Aristote, il distingue analytiquement la Démocratie et la République. Pour Aristote, en effet, une démocratie n’est pas nécessairement républicaine et réciproquement une république n’est pas nécessairement démocratique.
Parce que le critère distinctif de la démocratie d’une part et de la république d’autre part. Ces deux types de régimes politiques proposent sur deux types de distinctions hétérogènes :
Le critère de la démocratique est le nombre d’individu qui exerce le pouvoir politique, ce critère amène à distinguer trois types de régimes politiques :
- monarchie : le pouvoir exercé par un seul
- l’oligarchie : le pouvoir exercé par quelques uns
- la démocratie : le pouvoir exercé par le plus grand nombre
La République elle, selon Aristote, est fondée sur un autre critère : celui de la finalité de ceux qui exerce le pouvoir. Si l’origine sert l’intérêt général, le régime est républicain. En revanche, si le régime sert des intérêts particuliers, le régime est corrompu. A partir de là, pour Aristote on peut très bien envisager qu’une monarchie ou une oligarchie est républicaine. Et réciproquement, une démocratie n’est pas nécessairement républicaine. En effet, les citoyens peuvent être séduits par des arguments fallacieux et dans ce cas, la démocratie devient une démagogie. Aristote donne l’exemple : les pauvres sont plus nombreux que les riches. A partir de là, pour être élu, un homme politique pourrait tourner les pauvres contre les riches et leur expliquer qu’il fallait d’avantage taxer les riches. Ce qui permet d’avoir plus de voies de la part des pauvres, ce qui lui permettrait d’arriver au pouvoir. Or, pour fonctionner de manière satisfaisante, une société a besoin de riche et que les talents soit récompensés. Et donc une taxation excessive et démagogique des riches pourrait nuire au bon fonctionnement de la société.
Cependant, pour Aristote, les