Chapitre 6 du dernier jour d'un condamné
I – L’organisation du discours –
1 - Le condamné pose des questions auxquelles il offre lui-même une réponse. Ce sont donc de fausses questions.
Conclusion : il y a une mise en scène du discours. Cette stratégie d’écriture implique directement le lecteur puisqu’elle lui donne l’impression de participer simultanément à la réflexion du condamné.
2 - Thèse réfutée : sa condition de condamné le prive de sa liberté de penser.
Thèse soutenue : Son écrit doit permettre une prise de conscience collective du caractère barbare de la peine de mort et aboutir à son abolition.
3 - Conséquence : certes – ainsi.
Condition : puisque – si – à moins que.
Addition : et – et puis.
Opposition : mais – d’ailleurs.
4-
1er § : (« Puisque… la peine d’être écrit »), justification de l’acte d’écriture.
2è § : (« Pourquoi non … m’en distraira »,) L’écriture est une thérapie pour moins souffrir.
3è § : (« Et puis… rien après »), la souffrance du condamné doit servir d’exemple.
4è § : (« Ces feuilles… contribué… »), cet écrit doit entraîner une réflexion des hommes de loi sur la peine de mort.
5è § : (« A moins que… guichetier »), ce n’est ici pas réellement un argument mais plutôt un clin d’œil de l’auteur face à sa « prétendue » source d’inspiration (Il aurait retrouvé ces feuillets…).
La préface de 1832 : « Il y a deux manières… celle qu’il voudra ».
1 - Victor Hugo préfère rester évasif car il aime peut-être mieux attendre de voir comment le public recevra son œuvre et s’il la comprendra.
2 –
- Soit des feuilles du journal intime d’un condamné à mort ont été retrouvées et publiées.
- Soit un écrivain a puisé dans la réalité un fait divers et en a été tellement bouleversé qu’il a ensuite rédigé un roman.
3 - C’est Victor Hugo lui-même.
4 - La seconde réponse semble être la plus plausible car Le Dernier jour d’un condamné est un plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort. Victor Hugo a rédigé un texte réfléchi et construit dans un