Chapitre bac
Percevoir le monde (page 973 à 980)
I- La perception et l’espace des choses.
Définitions : -perception : processus cognitif complet par lequel des informations sensorielles sont organisées en une synthèse cohérente. -noèse : acte même de connaissance visant l’objet et sa représentation ou corrélat -noème : objet visé par la conscience avec son sens et ses caractères de réalité -phénoménologie : expliquer les fondements neurologiques des opérations intellectuelles
L’homme imagine les choses. Son intelligence corrige les apparences immédiates en concevant une forme globale à partir des propriétés des volumes. Jules Lagneau affirmait que la perception est déjà un jugement. La conception est englobée dans l’acte de conscience.
II- Comment la perception devient-elle objective ?
La comparaison des différents points de vue objective et stabilise en quelque sorte la perception dans des situations d’échanges.
III- La perception naturelle et les sciences
Le réel du scientifique est reconstruit et la perception n’acquiert une objectivité qu’à l’aide d’instruments de mesure qui rendent possibles des démarches d’objectivation. La perception se déploie dans l’espace et le temps.
IV- Vivons-nous dans l’espace de la géométrie
Définitions : -espace anthropologique : ensemble de codes extrêmement précis qui modifient la conscience elle-même et les états du corps
L’espace est emprunté à la géométrie euclidienne.
Selon Bachelard, l’espace euclidien est avant tout pensé : « on ne trouve pas l’espace, il faut le construire ».
L’espace est l’espace de l’agir et du faire, en interaction avec les possibilités du corps, qui est son substrat sensible.
Nous vivons dans des espaces symboliquement et fonctionnellement différenciés : espaces religieux, ludiques, esthétiques…Ce sont des espaces anthropologiques.
La géométrie vide les espaces anthropologiques pour former un espace universel et